Laurent Nunez, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, a énuméré au Senat les signes de radicalisation de la pratique religieuse. D’après cette audition, on peut en déduire que la France viole la liberté de conscience et de culte forçant les musulmans à renier Dieu sous peine d’être fiché radicalisé donc d’être des terroristes.
Suite à cette intervention, les internautes ont dénoncé fermement, via le hashtags #SignaleTonMusulman, l’ingérence des autorités françaises et font savoir que ce n’est pas au Ministère de l’Intérieur de définir le bon degré de pratique, la foi acceptable des musulmans.
J’aimerais signaler une certaine Brigitte #signaleTonMusulman #SignaleUnMusulman pic.twitter.com/Nu6IKUUI3e
— Shima Tetsuo (@ShimaTetsuo1) October 10, 2019
De cce fait, il s’agit ici d’une discrimination institutionnalisée des musulmans par l’état français.
De son côté, Clément Viktorovitch, docteur en science politique et professeur à Science Po, attire l’attention sur les amalgames que le ministre de l’intérieur français fait contre les musulmans.
Auditionné par les sénateurs, @CCastaner s’est défendu d’avoir fait le lien entre islam et terrorisme. Sa liste des « signes de radicalisation » est pourtant un mélange d’éléments n’ayant rien à voir entre eux. C’est la définition même de l’amalgame.pic.twitter.com/cCzBfTioR5
— Clément Viktorovitch (@clemovitch) October 10, 2019